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UN POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT ENCORE IMPORTANT
"Ils sont très exigeants sur la gestion de la masse salariale, et les dirigeants envoient ainsi des signes clairs à tous les joueurs qui évoluent, ou qui souhaiteraient évoluer, au Bayern. Manchester avait réussi à ce modèle jusque dans le milieu des années 90, jusqu'à ce qu'ils augmentent . Ce fut une entorse à leur règle et [url=http://www.datingsite.in/blogs_full.php?id=232199]barbour uk Est-il rentable de bien agir[/url] les autres cadres de l'équipe s'étaient alors engouffrés dans la brèche [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] pour renégocier leur contrat?à la hausse", poursuit . En matière de transferts, le club bavarois s'est permis des petites folies (Mario Gomez acheté pour 35 millions d'euros, éry passé de l'OM au Bayern pour 40 millions d'euros...). Mais [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan pas cher[/url] là encore, loin, [url=http://cgi.ebay.com.au/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=220683313529&ssPageName=STRK:MESE:IT]peuterey outlet Breaking Bad [/url] très loin, des sommes dépensées par le Real, Manchester City ou Chelsea sur le marché des transferts.
, le président du . Son club, qui sera opposé [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] samedi à Chelsea en finale de la , [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] fait effectivement figure d'exception dans un paysage footballistique européen criblé de dettes.
La saison dernière, bouclée pourtant sans trophée, le club bavarois [url=http://cgi.ebay.ca/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=321008881654&ssPageName=STRK:MESE:IT]hollister sale Des chefs dent[/url] a présenté un exercice bénéficiaire... pour la 19e année consécutive?! Le Bayern Munich a réalisé un chiffre d'affaires total de 328,5 millions d'euros tout en parvenant à accro?tre ses réserves financières, puisque ses coffres contiennent la bagatelle de 129,1 millions d'euros de liquidités. Loin, très loin, des autres grands clubs européens comme le (590 millions de dettes), le FC Barcelone (578 millions) ou son adversaire du soir, Chelsea (114 millions d'euros). "Ils ont une rigoureuse qui s'inscrit [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] dans un cadre national vertueux", analyse Didier Primault, économiste et directeur général du de droit et d'économie du (CDES). Avec comme credo, un principe de bon sens?: ne pas dépenser plus qu'on ne gagne.
Première règle d'or, la ma?trise de la masse salariale. Celle du Bayern (156 millions d'euros) ne représente en effet même pas 48 % de ses recettes (321 millions d'euros), loin des extrêmes comme (107 %), tout frais champion d'Angleterre que le Bayern a éliminé dans la course à l', ou même des clubs fran?ais, où elle atteint en moyenne 60 % du budget des clubs. Les dirigeants bavarois ont même fixé un "salary cap" officieux, sur le modèle des ligues sportives américaines, évalué à 10 millions d'euros par saison, et dont ne bénéficient que trois joueurs [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] de l'effectif (Ribéry, Schweinsteiger et Lahm).
Le Bayern Munich présente également la particularité d'évoluer dans "un cadre géo-marketing favorable", avance , spécialiste en économie et marketing du sport. "Munich est la ville la plus puissante économiquement du pays, et la Bavière est un creuset de tradition. Le Bayern est donc LE club de l', contrairement aux autres grands championnats qui comptent plusieurs clubs mythiques capables de la Ligue des champions", poursuit Michel Desbordes.
"L'anti-modèle du Bayern, c'est Chelsea", tranche Michel Desbordes. Le club londonien a pourtant réduit la voilure ces dernières saisons, mis à part, pour de se en confirmité avec la prochaine [url=http://www.americatownmovie.com]air jordan pas cher[/url] réglementation du fair-play financier. Son propriétaire, Roman Abramovich, qui aurait investi un milliard d'euros depuis le rachat du club en 2003, a d'ailleurs été le premier en Angleterre à en le principe après s'y être longtemps opposé. "Si le modèle économique de Chelsea n'est pas à , il ne faut pas non plus le caricaturer, tempère [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] Didier Primault. Abramovich a beaucoup investi dans les structures et la formation. On verra si ce travail de fond porte ses fruits."
La marque aux trois bandes est également rentrée dans le capital du Bayern en 2002, en achetant 9,4 % des parts du club pour une somme avoisinant les 75 millions d'euros. En 2009, c'est le constructeur Audi qui a acquis 9 % des parts, pour 90 millions d'euros. Les dirigeants munichois ont ainsi fait le choix de ne pas en pour, notamment, ne pas "prendre le risque de se racheter", avance Michel Desbordes. "Il est plus facile de s' avec 4-5 partenaires qu'avec 400 actionnaires." Les difficultés rencontrées par un club aussi puissant que Manchester ont conforté les dirigeants du Bayern dans leur choix. Le sponsoring occupe également une bonne place, avec 82 millions d'euros générés. Deutsche Telekom verse [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] ainsi 25 millions d'euros par an au club bavarois.
"UN CAPITALISME DE CONSENSUS ? L'ALLEMANDE"
En outre, [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] les Bavarois ne sacrifient pas la compétitivité sportive sur l'autel de la mondialisation économique. Les tournées en Asie ou aux Etats-Unis en pleine préparation d'avant-saison ? Nein, danke, très peu pour eux. Enfin, le club bavarois continue de la construction de son stade ultramoderne de l', inauguré en 2006 – où chaque partie se joue à guichets fermés devant 69 000 spectateurs – entièrement financé sur des fonds privés. Au rythme des revenus liés à son utilisation, le stade qui a co?té 365 millions d'euros sera remboursé dans sept à huit ans, prévoit Uli Hoeness.
Le Bayern Munich est ainsi passé ma?tre dans l'art de des partenariats durables et fructueux, et ainsi à profit "un capitalisme de consensus à l'allemande", selon Michel Desbordes. C'est notamment le cas d'Adidas, qui a passé le cap des cinquante ans de vie commune avec le Bayern. Lors de la présentation des maillots 2011-2012, ils ont ainsi annoncé la prolongation de leur bail pour huit ans de plus : jusqu'en 2020. Uli Hoeness avait alors évoqué, "plus qu'une relation commerciale", "le lien fort" et les "réelles amitiés" qui [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] se sont créées durant ces années. Le contrat est évalué à 24,6 millions d'euros par an.
Le Bayern Munich n'exploite pourtant pas tout son potentiel. Le club enregistre un retard considérable en matière de droits télévisuels. , le Bayern Munich re?oit environ 71 millions d'euros pendant que le Real Madrid en per?oit 183,5 sur une saison. "Si le Bayern pouvait négocier individuellement ses droits, ils seraient au même niveau de richesse que le Real ou le Bar?a. Mais ils sont en train de leur retard [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] dans ce domaine", poursuit Didier Primault.
CHELSEA, L'ANTI-MOD?LE

En France, "le seul club potentiellement capable de développer un modèle similaire à celui du Bayern, de par son? histoire et sa popularité, c'est l'OM", avance Didier Primault. Il considère d'ailleurs comme "visionnaire" la volonté de de de l'équipe phocéenne le "Bayern du Sud" au moment du rachat du club olympien car, à l'époque, "personne ne prenait le modèle allemand en exemple". Mais n'est pas le Bayern qui veut. Et si le cadre fiscal et législatif fran?ais est celui qui se rapproche le plus de l'Allemagne, les clubs de n'ont pas pu développer un modèle économique aussi puissant, ni su ma?triser aussi rigoureusement leurs dépenses. Samedi, ce sont deux modèles économiques aux antipodes qui s'affrontent à l'Allianz Arena. Une victoire des Munichois validerait sportivement sa politique de rigueur, à l'heure où les pétrodollars qataris inondent le marché européen.
SALAIRES ET MA?TRIS?S