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Au sommet du podium des récalcitrants figurent la ministre socialiste de la , Carme Chacón, et le leader de l'opposition conservatrice, Mariano Rajoy. Le silence de ce dernier était même critiqué par le quotidien El Mundo pourtant proche de son Parti populaire (PP). "Je ne vois pas l'intérêt (des conférences de presse), si c'est pour que l'on me demande des choses sur lesquelles je ne veux pas me prononcer", a-t-il candidement expliqué à des journalistes. "Quand un compara?t et n'accepte pas de questions, c'est ?a l'information. Ce qu'il va , c'est [link widoczny dla zalogowanych] de la publicité", a finalement explosé Antón Losada sur son blog, samedi 30 avril. Il a signé son message avec une nouvelle "étiquette" servant à des sujets de discussions sur : "#sinpreguntasnocobertura" (en fran?ais [link widoczny dla zalogowanych] : [link widoczny dla zalogowanych] #pasdecouverturesansquestions). Rapidement, de nombreux journalistes l'ont converti en mot d'ordre sur Internet.
"Anomalies informatives"
des questions ? Alors il n'y aura plus de couverture médiatique. Les journalistes espagnols se rebellent. Leur colère bouillait depuis longtemps face aux responsables politiques qui [link widoczny dla zalogowanych] convoquent [link widoczny dla zalogowanych] des conférences de presse leur servant en réalité de déversoir puisqu'aucun échange n'y est toléré. "Mais la situation s'est aggravée ces dernières années et la pratique mena?ait de se en norme", assure Antón Losada, professeur en politiques à l'université de Saint-Jacques-de-Compostelle [link widoczny dla zalogowanych] et initiateur de la révolte qui a gonflé sur le réseau jusqu'à l'un des sujets les plus commentés en le du 30 avril.
Les partis ont rapidement [link widoczny dla zalogowanych] exprimé leur soutien à l'initiative. Mais les internautes re?oivent avec ironie la promesse du PP de désormais en avance s'il s'agit d'une simple comparution sans questions. "Il revient maintenant à chacun d'être vigilant", prévient Antón Losada.
Du journal Público à la radio publique RNE en passant par sa consoeur privée , le ras-le-bol a [link widoczny dla zalogowanych] uni en ligne de grands concurrents pendant tout le week-end. "Les [link widoczny dla zalogowanych] journalistes ressentaient une forte lassitude aggravée par l'approche de la campagne électorale des du 22 mai et celle-ci a débordé gr?ce aux ", analyse Fernando Gonzalez [link widoczny dla zalogowanych] Urbaneja, président de l'Association de la presse de Madrid. Ils viennent de leur indignation dans une pétition contre les [link widoczny dla zalogowanych] "anomalies informatives", qui incluent une loi obligeant les journaux télévisés des cha?nes privées à dédier aux partis un temps proportionnel à leur poids électoral pendant les campagnes. Les signataires exigent des hommes politiques de ne plus de conférences de presse sans de questions, sinon ils les dénonceront. "S'ils persistent, nous [link widoczny dla zalogowanych] nous engageons à ne plus ce type de convocations", menacent-ils.
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