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Les islamistes remportent les élections locales et confortent leur ancrage dans la société turque.

[url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] Le Parti de la justice et du développement (AK Parti, islamiste) a remporté les élections municipales qui se sont déroulées dimanche, confortant de près de dix points le score obtenu aux législatives de novembre 2002. En effet, le parti islamiste a obtenu 42,5 % des voix ? 34 % aux législatives ? et a enlevé toutes les grandes villes du pays. Y compris dans le Kurdistan (excepté sa capitale provinciale Diyarbakir), les principales villes sont passées sous le contr?le de l'AK Parti. Cette victoire écrasante des islamistes modérés ne constitue nullement une surprise. Les sondages donnaient ce parti vainqueur et le créditaient de scores dépassant [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] les 40 %. De manière générale, [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] ces élections confortent l'ancrage des islamistes modérés et [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] leur position dominante [url=http://www.americatownmovie.com]jordan pas cher[/url] sur la scène politique turque.
Les critiques émanant de ses adversaires la?ques et de droite l'accusant de nourrir des ambitions islamistes secrètes n'ont pas été entendues par les électeurs. Ce parti ne fait donc plus peur à l'électorat turc. Non seulement le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan n'a pas remis en cause la la?cité, fondement de l'?tat républicain, mais sa politique a rassuré les milieux d'affaires et une majorité de l'opinion turque, à travers les efforts fournis en vue de l'adhésion à l'Union européenne, notamment en matière de réformes démocratiques.
Avec près de [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] 18 %, le Parti républicain du peuple (CHP, centre [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] gauche), seul [url=http://www.jordanpascherofficiel.com]air jordan pas cher[/url] parti présent au Parlement, demeure la deuxième formation politique du pays. Le Parti nationaliste du mouvement (MHP, extrême droite) et le Parti de la juste voie (DYP, centre droit) de l'ancienne premier ministre Tansu Ciller, soutenus par les militaires, obtiennent chacun autour de 10 % des voix, améliorant ainsi leurs scores de novembre 2002. En revanche, avec à peine 3 % chacun, le [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] Parti [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] de la Mère patrie (ANAP, parti nationaliste de droite libérale de l'ancien chef du gouvernement Mesut Yilmaz) et le Parti démocratique de gauche (DSP, social-démocrate) de Bülent Ecevit, également appuyés par les militaires, sortent laminés de ce scrutin.
Le premier ministre Tayyip Erdogan, qui s'est beaucoup investi dans ces élections locales, voit peut-être s'élargir sa marge de manéuvre, et cela même [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] si sa politique n'a pas permis d'améliorer notablement la situation économique. Après un tel succès électoral, il sera plus difficile aux militaires d'empêcher le premier ministre turc d'aller jusqu'au terme de son mandat. Ce dernier va donc tenter de profiter de ce succès pour donner un coup d'accélérateur aux réformes nécessaires à l'adhésion à l'UE et pour régler l'épineux dossier chypriote. On sait que, à la fin de décembre 2004, les dirigeants de l'UE doivent décider si la Turquie a fait suffisamment de progrès en [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] matière de réformes démocratiques permettant l'ouverture des discussions d'adhésion.

H. Z.

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