Forum Karczmy Bezdennego Kufla

wlkleo00jah

RAJEUNIR LES SOCI?T?S D'AMIS
Le défi des musées est de fidéliser ces donateurs, d'en toujours plus et d'espérer les en "grands" mécènes, par le biais d'augmentations tarifaires. A Pompidou, le nombre d'adhésions de Perspective est passé de 17 à 60 en cinq ans et aux Bernardins, 40 des 140 membres étaient présents dès le départ. Mais la "fibre" peut se révéler volatile lorsque le jeune mécène fonde une et se trouve face à de nouveaux frais. Et puis l'enjeu, depuis deux ans, est de une plus large que la jeunesse dorée. En 2010, le Louvre lan?ait un appel à souscription pour l'achat des Trois Gr?ces (1531), de . Le musée a réuni 1,5 million d'euros auprès de 7 200 donateurs. De son c?té, le Musée des beaux-arts de Lyon a obtenu [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] 80 000 euros en décembre 2012 pour L'Arétin et l'Envoyé de (1815), d'Ingres. La moyenne d'?ge des donateurs frise plut?t les 60 ans.
La de 66 % du montant du don pèse dans la balance. "Cet abattement, il ne faut pas qu'on nous l'enlève", l?che , mécène - et amoureux - du Louvre. Ces jeunes peuvent être attirés aussi par le prestige d'un musée, des rencontres avec les conservateurs, des coupe-file pour les expositions très courues...
Le , établissement branché, "a trouvé important d' des amis qui collent à la réalité de [son] public", explique Daniel , président des Amis du centre d'art. Bref, des jeunes pour les jeunes. Loin de la caricature des sociétés d'amis constituées d'octogénaires. Il est vrai que les clichés sont légion. "Le terme de mécène est excluant. Les gens pensent que, pour en être un, il faut un minimum de 10 000 euros ", observe , jeune mécène du .
DES AVANTAGES QUI P?SENT DANS LA BALANCE
En 2006, le Louvre donne le ton avec son Cercle des jeunes mécènes (adhésion : 2 000 euros par an). En 2007, le Pompidou lance le groupe Perspective (250 euros). Le Collège des Bernardins embraye [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] en 2008 avec le Club des jeunes mécènes (1 000 euros). La Société des amis d'Orsay a créé une branche pour les jeunes (au nom bigrement vieillot de Club 1900: 75 euros par an), tout comme la Société des amis de l'Ecole nationale supérieure des beaux- de Paris (Ensba), avec une modeste cotisation [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] de 80 euros. Ces jeunes ne représentent qu'une petite portion du mécénat : autour de 15 % des Amis de l'Ensba ; 20 % des Amis du Palais de Tokyo ; 150 000 euros au Louvre, soit une paille ; 100 000 euros aux Bernardins, pour un budget de fonctionnement de 5 millions.
En fait, l'idée principale des musées est de ces jeunes dans la marmite, en espérant que celle-ci se transforme, plus tard, en chaudron magique. Car plus on go?te t?t aux plaisirs de l'art, et par ricochet au mécénat, plus on a de chances de un grand donateur. D'où, au Palais de Tokyo, une tarifaire avantageuse pour les mécènes de moins de 26 ans (50 euros par an) [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] et un travail de sensibilisation auprès de grandes écoles comme Centrale, Dauphine et HEC. Car le tarif est déterminant : "Cinq de mes amis ont rejoint le groupe Perspective car ils trouvaient la cotisation du Louvre chère", remarque , 34 ans.
mécènes d'art. S'inspirant des institutions américaines, les musées fran?ais les courtisent. Prenons l'exemple de lieux prestigieux parisiens.
La société d'amis serait-elle aussi un lieu où le jeune mécène tisse un réseau professionnel ? "Lorsque je vais à un vernissage, c'est pour m' d'une conversation, pas dans le but de des affaires. Je ne suis pas sensible à la table où je serais placé à un d?ner", répond M. Brillois. Mais certains redoutent une dérive VIP. "Il ne faudrait pas que ces clubs de mécènes, consacrés à la levée de fonds, étouffent une vie [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] associative, culturelle, le lien et l'éducation", s'inquiète Jean-Michel Raingeard, président de la Fédération des sociétés d'amis de musées. M. Jousset balaye ces débats : "L'absolue générosité n'existe pas. Chacun est mécène pour des raisons personnelles et variées, d'amitié, de rencontre, d'estime de soi, de notoriété ou de postérité, qu'il n'y a [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] pas à d'ailleurs !"
Arnaud Brillois [url=http://www.t-craft.com/erio/yybbs/yybbs.cgi?ref=3b.org]authentic]hollister En Grèce, les criti[/url] n'a pas écouté ces conseils : membre de sociétés d'amis, il est un soutien discret du Musée d'art moderne de la . Il ajoute : "Très jeune, on prend plaisir à des . Puis vous êtes heureux de aux gens que vous aimez. Le troisième niveau, c'est quand vous donnez à la société." Car mécène, c'est une affaire de tempérament et de civisme. "Je suis beaucoup plus excité par l'idée d' le Centre Pompidou à une oeuvre qui, avec un peu de chance, [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] sera un jour exposée que d'en une pour moi", confie le financier Léopold Meyer, 32 ans.
Des personnalités ont servi d'aiguillon à ces jeunes. Guillaume Houzé, arrière-petit-fils du fondateur des , avait24 ans quand il a lancé les opérations Antidote afin de la scène artistique fran?aise. Aujourd'hui directeur du mécénat des grands magasins, il a convaincu la société de 150 000 euros pour les expositions de Mathieu Mercier et Didier Marcel au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, puis de sponsor de la FIAC et du Centre Pompidou Mobile.
Aussi, le Louvre a récemment mis en place, sur son site Tousmécènes.com, une animation pour un public jeune à à l'achat de deux statuettes médiévales en ivoire. Orsay, lui, a voulu une souscription l'été dernier pour un Courbet - finalement retiré de la vente - avec l' d'agences de communication spécialisées dans le morphing. "Il faut une image forte, qu'on ait envie de télécharger sur un fond d'écran et qui puisse mobiliser", résume , responsable du mécénat. On n'attrape pas les moucherons avec du vinaigre.
UN VRAI D?FI POUR LES MUS?ES
UNE AFFAIRE DE TEMP?RAMENT ET DE CIVISME
Autre modèle, Frédéric Jousset. A 35 ans, après vendu une partie de sa société, Webhelp, il a offert au Louvre un million d'euros sur cinq ans pour des conférences dans les , une porte marocaine de arabo-andalou, le Musée numérique pour les enfants et des fouilles archéologiques au . Il vient d' un million d'euros pour des programmes en direction du public "empêché" et a contribué à créer le Cercle des jeunes mécènes du Louvre. Pourquoi cet engagement ? "On [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] [url=http://naijapeoplemeet.com/dating/profile.php?uid=1]tiffany outlet Collectif budgétaire lUMP dénon[/url] accède à la fortune plus t?t, alors qu'avant il fallait vingt à trente ans, explique-t-il. [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] Et puis Internet élargit le champ du mécénat. Enfin, de tout temps, être protecteur des arts est une fa?on d'améliorer son image de marque, et le Net permet de la ."
Malgré des droits d'entrée attractifs, les plus jeunes n'est pas une mince affaire. Ils sont en effet réputés très "perso". "La génération née à de 1975-1980 est davantage repliée sur elle-même. Pour elle, il est plus logique de une collection que de aux institutions", confirme Patrice Boissonnas, membre de Perspective. Arnaud Brillois, 37 ans, est depuis quatre ans un mécène compulsif : "Les gens me disent [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] : investis dans l', c'est mieux. Mets de c?té, il y a la crise, c'est plus prudent. Ou alors, achète des oeuvres d'art, tu soutiens les artistes et tu fais un bon investissement."
Le Monde.fr a le plaisir de vous la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en
Pourquoi alors ces établissements s'échinent-ils à les ? "C'est l' de [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant sneakers[/url] notre société, ce sont les décideurs d'aujourd'hui et de demain", répond Isabelle de Chatellus, responsable des Jeunes mécènes aux Bernardins. Et, comme le mécénat culturel des est en crise, [url=http://www.meekrei.com/cgi-bin/aska/aska.cgi/?c=search&/./aska.cgi?mode=resmsg&no=585]hollister uk Roche, Novartis,[/url] un sou est un sou. C'est aussi bon pour la renommée. "On voulait l'image d'un musée qui entreprend", confie Eléonore Valais de Sibert, responsable du service du mécénat individuel au Louvre. Et puis, alors que les "s d'amis" aiment l'achat d'oeuvres, les jeunes mécènes du Louvre financent des projets de restauration, des initiatives en art contemporain et [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] des programmes pédagogiques.
Le mécénat a démangé très t?t : à 24 ans, il a rejoint les cercles d'amis. Dix ans plus tard, il est lié à sept institutions, et surtout très actif à l'Ensba et à la Maison rouge, centre d'art privé près de la Bastille, à Paris. "On re?oit beaucoup, il faut en échange. On fait du mécénat pour que l'offre des musées soit riche. C'est du gagnant-gagnant", estime-t-il.