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Dr?le d'ambiance : ils [url=http://www.rathmell-arch.co.uk/hollister.html]hollister outlet[/url] ont obtenu gain de cause, mais manifestent quand même. Et pas juste pour fêter leur victoire. Mobilisés depuis le 10 janvier dernier, les étudiants grecs savent que leur mouvement a déjà payé. Durant les six prochaines années au moins (1), les universités grecques seront protégées par l'article 16 de la Constitution qui stipule que l'enseignement supérieur est libre et gratuit, relève du monopole de l'?tat, ce qui empêche donc toute ouverture d'universités privées. Cet article, le gouvernement conservateur a voulu le modifier avec l'aide du Parti socialiste grec, le PASOK, dont les dirigeants s'étaient dans un premier temps prononcés pour la [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler sito ufficiale[/url] réforme, essayant de vendre l'idée d'une ? libéralisation ? des universités comme un pas vers plus de ? liberté ?.
C'est que ce projet de réforme constitutionnelle n'est pas la seule carte du gouvernement pour réformer les universités. [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] Un projet de loi-cadre, annoncé il y a un an puis remballé jusqu'à nouvel ordre face à la pression de la rue, attend toujours d'être déposé au Parlement. ? Le gouvernement va maintenant mettre un point d'honneur à le faire passer ?, s'inquiète Konstantinos Markidis, chercheur en sciences de l'éducation à Paris-VIII. Limitation de la durée des études, évaluation de l'enseignement, réduction du droit de regard des étudiants dans le fonctionnement des universités, suppression du ? droit d'asile ?, autant d'avantages conquis au lendemain de la chute de la dictature des colonels que le gouvernement veut supprimer.
Il y a un an, c'est ce projet de loi qui avait déclenché, déjà, une vive réaction [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] des étudiants. Dans tout le pays, une grande majorité des départements d'universités ont été occupés. Les professeurs, toutes tendances confondues, se sont joints au mouvement. Et, pendant plus d'un mois, les manifestations se sont succédé jusqu'à atteindre leur point d'orgue fin juin, pendant la réunion des ministres de l'?ducation des pays de l'OCDE, dont le secrétaire général est venu déclarer sa vision de l'enseignement comme ? produit de commerce ?, ? marchandise de valeur internationale (...) qui peut être exportée ?. La mobilisation a alors redoublé d'ampleur et le gouvernement grec a préféré remettre ? à plus tard ? le dép?t de son projet. Un an après, ce ? plus tard ? semble d'autant plus proche que le projet de réforme constitutionnel est sur le point d'être enterré.

de déposer un nouveau projet de réforme sur le point qu'il a voulu changer .
La supercherie

au Parlement d'une tentative de modification

n'a pas pris
? c'est la rue

Une fa?on de préparer le terrain pour [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] revenir [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] à la charge dans quelques années avec le même projet de réforme et l'ouverture des universités au privé, dans l'esprit des accords européens de Bologne. En effet, le système éducatif grec ne se porte pas au mieux. Financé à hauteur de 3,5 % du PIB grec, contre 5,9 % en moyenne dans les autres pays de l'OCDE, il ne permet qu'à la moitié des bacheliers qui le désirent de poursuivre des études supérieures et impose une sélection par le biais d'un examen à l'entrée à l'université. En conséquence, de nombreux étudiants ? recalés ? sont contraints de partir étudier à l'étranger. Et les familles de lycéens dépensent chaque année une fortune pour payer à leurs enfants des cours du soir... dispensés par des sociétés privées. Autre particularité grecque, le même ministère est chargé de l'éducation et des cultes. Et les popes orthodoxes sont payés avec le même budget que les profs, ce qui ne fait qu'ajouter au sous-financement chronique. Un point rarement évoqué par les partisans de la création d'universités privées et ouvertes à la concurrence en réponse aux problèmes du système éducatif.
? Les efforts de réformes se poursuivront, se termineront et réussiront ?, martelait encore au début de [url=http://www.buynflticketsonline.com]Cheap NFL Tickets[/url] la semaine la délicate ministre de l'?ducation, Marietta Yannakou (Néo-Démokratia). Quelques jours auparavant, le ministre de la S?reté nationale s'en prenait au leader du syndicat des professeurs d'université, l'accusant d'être à la tête des mouvements anarchistes qui se sont affrontés avec la police pendant les manifestations étudiantes. ? La grande force du mouvement a été de réunir ensemble profs et étudiants, et de faire participer l'opinion par le biais de 300 débats ouverts à tous publics, explique Giannis Albanis, un des initiateurs de la Coalition nationale pour l'article 16. Le gouvernement ne sait pas quoi faire, c'est la rue qui décide. En réaction, il cherche à criminaliser les mouvements sociaux et la gauche, comme Berlusconi en son temps. ? De même [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] qu'une des conséquences de la loi-cadre sur le système universitaire, si elle est mise en place, serait ? de dépolitiser les universités ?, commente Konstantinos Markidis, qui y voit une ? stratégie à long terme ? : ? on commence par faire sortir les étudiants des conseils d'administration, on en finit avec l'asile universitaire qui interdit à la police d'entrer sur les campus, [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] on instaure une évaluation de l'enseignement qui laisse entendre qu'il n'est pas bon... L'idée de fond, c'est d'abandonner le modèle de l'université européenne, politisée, populaire, orientée vers la recherche, pour adopter le modèle anglo-saxon d'une université dédiée aux entreprises. Pour cela, les institutions organisent l'échec des universités. ?
de la Constitution,
Les étudiants ont occupé les [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour factory shop[/url] universités. Le syndicat des professeurs de l'enseignement supérieur (Posdep) a multiplié les appels à la grève. Et les militants du Pasok eux-mêmes ont participé au mouvement contre leurs dirigeants. Il y a deux semaines, le Pasok a fait volte-face, annoncé qu'il ne participerait à aucun débat sur la réforme, et tenté de faire diversion avec une motion de censure contre le gouvernement, laquelle n'est pas passée. Le projet, déposé hier devant le Parlement, n'a donc plus aucune chance d'obtenir [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour outlet[/url] les 180 voix requises pour être validé. [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] Malgré tout, les étudiants restent sur le qui-vive.

qui décide ?
(1) Après la mise en échec
le gouvernement n'a pas
le droit pendant six ans
Grèce . ?tudiants et universitaires ont manifesté hier pour fêter la mort annoncée du projet de réforme constitutionnelle. Mais les conservateurs au pouvoir n'ont pas dit leur dernier mot.

Anne Roy
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