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NFL Tickets Pourquoi la guerre d'Algérie é

 
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wlkleo00jah
Lord Cienia



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PostWysłany: Śro 10:26, 11 Wrz 2013    Temat postu: NFL Tickets Pourquoi la guerre d'Algérie é

(1) En 1921, sous l'impulsion d'Abdelkrim, le Rif se soulève. Après la déroute

Les rares tentatives d'amélioration du statut des Algériens, comme le projet Blum-Viollette en 1936, sont vite enterrées. Quant à l'accès à l'école, il est quasiment nul : en 1914, sur une population scolarisable de 850 000 enfants, on ne compte que 45 000 écoliers. Ce chiffre passe à 60 000 en 1930 pour une population scolarisable de plus de 900 000 enfants. Le taux de scolarisation sera d'à peine 14, 6 % en 1954 !

Mohammed Harbi, Le FLN, mirage et réalités, Jeune Afrique.
Pendant ce temps, en Algérie, à l'ombre d'une colonisation prospère, la révolte n'a pas cessé. Des récoltes sont incendiées, des fermes coloniales le sont également, des groupes armés s'attaquent aux gendarmes et aux b?timents administratifs, à Mac-Mahon, Barika, dans les Aurès, à Mascara, [url=http://www.buynflticketsonline.com]NFL Tickets[/url] dans l'Ouest algérien, et dans la région d'Alger. Ceux qui sont pris sont exécutés sans procès sur la place publique afin de servir d'exemple. ? Jamais, on n'a vu ?a en Algérie ?, s'indignait le député d'Oran à l'Assemblée nationale en 1920. Des bandits d'honneur apparaissent. Bouziane dans l'Oranie, Ben Zelmat dans les Aurès, Ghomri en Kabylie. Ils ran?onnent les ca?ds installés par la colonisation, exécutent les gardes champêtres coupables d'exactions envers les paysans. Leurs exploits sont chantés dans les souks par les meddahs (troubadours). Dans les veillées, les grands-mères transmettent aux petits enfants les récits des combats de leurs ancêtres contre l'envahisseur fran?ais. Dans la mémoire collective, il était acquis que les Fran?ais quitteraient un jour ce pays.

Charles-Robert Ageron, Histoire de l'Algérie contemporaine, PUF.
Henri Alleg, [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry outlet[/url] la Guerre d'Algérie, Temps actuels.

En 1954, l'Algérie compte 8,7 millions d'habitants dont 922 000 Européens. Les deux communautés ne vivent pas sur un même pied d'égalité. Un immense fossé social les sépare. La population européenne, bien que socialement différenciée, bénéficie d'une situation privilégiée. ? Le régime colonial a rendu les travailleurs européens plus perméables à l'idéologie raciste et colonialiste, gr?ce à une entreprise de corruption sociale qui en a fait des privilégiés par rapport à la grande masse des musulmans ?, note le Parti communiste algérien (PCA). Un rapport officiel constate que le niveau de vie des Algériens est l'un des plus bas de la planète. La majorité de la population est économiquement et socialement écrasée. Le revenu par habitant est de 360 000 francs pour les Européens contre à peine 29 000 francs pour les Algériens, soit douze fois plus. ? Alger, sur une population de 350 000 habitants, 125 000 vivaient dans les 120 bidonvilles de la périphérie de la capitale algérienne. L'analphabétisme est répandu : 91,2 % d'analphabètes de l'aveu même des autorités coloniales. ? la rentrée 1954-1955, seuls 14 % d'enfants (102 000) sont scolarisés dans le primaire. Dans le secondaire, on ne compte que 9 810 Algériens contre 40 000 Européens. Même constat dans l'enseignement supérieur avec 589 étudiants algériens à Alger contre près de 5 000 étudiants fran?ais. Aussi rien d'étonnant qu'en cette année 1954 il n'y ait que 354 avocats et avoués d'origine algérienne, à peine 28 ingénieurs dont un seul ingénieur agronome et quatre architectes et pas du tout de vétérinaires, 165 médecins et pharmaciens et 168 enseignants dans le secondaire pour une population de 8,7 millions d'habitants.
Mohammed Harbi et Benjamin Stora, la guerre d'Algérie, 1954-2004, la fin de l'amnésie, [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] Robert Laffont.
Benjamin [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] Stora, Histoire de la guerre d'Algérie, La découverte.
Pierre Bourdieu, Sociologie de l'Algérie, PUF.

L'Humanité (archives).
des 20 000 combattants d'Abdelkrim, qui fut déporté à l'?le de la Réunion.





La dépossession foncière

En effet, en plus des mesures d'exception, tout est fait pour pousser à la révolte. La misère est effroyable. Les rares emplois agricoles (un peu plus de 50 000 dans les fermes coloniales) ou dans une industrie peu développée ne peuvent permettre à la grande masse des Algériens de sortir de leur misère sociale. En 1926, la journée de travail est payée 8 francs alors que le kilo de pain co?te 2,35 francs et que le litre d'huile vaut 9,50 francs. En 1934, accédant aux revendications de la grosse colonisation, le gouvernement général d'Algérie décide de réduire le salaire à 7 francs, afin, disait-il, qu'il ? soit tenu compte de ce désir extrêmement justifié ? ! Le ch?mage touche plus de 50 % des Algériens, la mendicité est générale, les bidonvilles se développent autour des grandes villes, la société algérienne s'urbanise graduellement.

La guerre d'Algérie était prévisible et inévitable. Une guerre de conquête particulièrement meurtrière, de 1830 à 1847 puis de 1851 à 1857, à laquelle se sont ajoutées les insurrections de 1871 et de 1886 sur fond de spoliation des terres les plus riches, a laissé dans la mémoire collective des traces que cent trente ans de domination sans partage n'ont pas effacées. La forme brutale de la colonisation [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] en Algérie est sans équivalent dans le Maghreb et plus généralement dans le monde arabo-musulman. En Tunisie, trois mois ont suffi (avril, mai, [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] juin 1881) pour conquérir ce pays et imposer le protectorat au souverain tunisien Saddok Bey. Le Maroc se voit également imposer le même type de régime (traité de Fès) après une guerre de conquête qui a duré deux ans (1912-1914) (1). Ce régime de protectorat imposé à la Tunisie et au Maroc donnait l'illusion du respect de la souveraineté. Il maintenait, en effet, les [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour factory shop[/url] institutions ? indigènes ? et semi-féodales mais en les vidant de tout contenu. Il affermissait le r?le du souverain, mais en le confinant à une fonction purement symbolique. Tout en pratiquant une colonisation ? douce ? des terres tunisiennes et marocaines. En Algérie, il en fut autrement.


? La nouvelle Amérique et la guerre [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] totale ?
? la veille du 1er novembre 1954, la situation sociale, résultat de 130 ans d'exploitation coloniale, était explosive.


En 1930, la colonisation occupe 2,7 millions d'hectares dont plus de 400 000 ha de vignoble, tandis qu'une infime minorité de colons (les ? cent seigneurs de la colonisation ?) concentre plus de 80 % des terres confisquées. ? Véritable vivisection sociale ? de la société algérienne, selon Pierre Bourdieu, la promulgation de ces grandes lois foncières capitalistes s'est traduite par la désagrégation de la société traditionnelle sur [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] fond de ruine de la paysannerie, par une paupérisation absolue, ponctuée par des périodes de famines sur fond d'épidémies meurtrières en 1893, 1897 et 1920, alors que prospérait une société coloniale indifférente au sort du plus grand nombre.
Expulsés de leurs terres, en proie à la famine et aux maladies durant les années 1867-1868 (plus de 300 000 morts), les Algériens, soumis aux lois militaires, ne se résignent pourtant pas à leur sort. En mars 1871, éclate sous la conduite de Mokrani une insurrection générale dont la Kabylie est l'épicentre, qui est écrasée en quelques mois (janvier 1872). Des milliers d'insurgés sont déportés en Nouvelle-Calédonie. 446 000 ha de terres sont confisquées et vont grossir le domaine colonisé. La loi Warnier (1873), dite loi

La révolte n'a pas cessé







de l'Algérie à la veille du 1er novembre 1954
En juin 1834, la promulgation d'une ordonnance royale proclamait l'Algérie ? possession fran?aise ?. Les terres appartenant au beylic (l'?tat algérien) et aux habous (fondations religieuses) étaient confisquées. Les fermes et les terres abandonnées par leurs propriétaires dans le nord du pays étaient proclamées ? biens vacants ?, pour cause ? d'inculture ?, précisait l'arrêté militaire. En l'espace de vingt ans, plus de 500 000 ha sont confisqués et concédés gratuitement aux colons qui affluent en Algérie et dont le nombre est passé de 8 000 en 1834 à 131 000 en 1851. La Banque d'Algérie est créée ainsi qu'une Bourse du commerce en 1851-1852, des sociétés s'implantent et achètent des terres. Les transactions immobilières sont autorisées sans restriction. Toutefois, à compter de 1865, l'extension de la colonisation agricole se double d'un mouvement de concentration des terres aux mains d'une minorité qui force les petits colons à vendre leurs lots.
Hassane Zerrouky
L'état désastreux
Pierre Miquel, la Guerre d'Algérie, Fayard.
L'entrée en guerre de la France en 1914, avec l'enr?lement de 170 000 Algériens et l'embauche de plus de 100 000 Algériens en métropole, co?ncide avec le début de la fin des insurrections paysannes : la dernière ayant eu lieu en avril-mai 1901 près de Blida. En France, les Algériens découvrent qu'ils peuvent circuler et, surtout, s'exprimer librement. Ils découvrent l'activité syndicale et adhèrent aux syndicats ouvriers, et certains au PCF. C'est donc naturellement en France, parmi l'émigration algérienne, que se constituent, avec l'aide des communistes, les premiers noyaux nationalistes algériens. L'un d'entre eux, Hadj Abdelkader, élu en 1924 membre du Comité central du PCF, est l'un des fondateurs, avec [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] Messali Hadj, ouvrier chez Renault, du premier parti nationaliste algérien, l'?toile nord-africaine, en 1926. Rendu inquiet par cette tournure inattendue, le gouvernement général d'Algérie instaure des permis de voyager aux Algériens. Il n'empêche, entre 1920 et 1939, beaucoup gagnent la France, s'embarquant clandestinement dans les cargos reliant les ports algériens aux ports fran?ais. On en compte 300 000 en 1936.




? l'origine, les Fran?ais pensaient trouver un pays à l'abandon, semi-désertique, peuplé de barbares et de ? femmes disposées au plaisir ? tel que le décrit l'Aper?u historique, statistique, et topographique de l'?tat d'Alger, petit manuel distribué aux soldats et officiers avant la prise d'Alger. La réalité était tout autre. ? Cette terre qu'on avait présentée comme sauvage et inhabitée est couverte de jolies maisons de campagne entourées de jardins ? qui contraste ? avec l'aridité des c?tes de Provence ?, écrivait en 1833 le commandant Rozet. Le général Bugeaud, artisan en fait de la conquête, s'est émerveillé devant ? l'immensité des terrains ensemencés ? et ? l'immense quantité de bétail ? produite, après avoir, disait-il, ? pénétré le pays dans presque toutes les directions ?. Avant de le qualifier de ? nouvelle Amérique ?. Dès 1832, son ministre de la Guerre, M. Gerard, exprimant les appétits de la grande bourgeoisie financière et industrielle, n'avait pas attendu pour tirer les conclusions qui s'imposaient : ? Il faut se résigner, déclarait-il, à refouler au loin, à exterminer même la population indigène. ? L'idée d'une extermination de la population couplée à la colonisation des terres a donc caressé durant les dix premières années de la conquête certains officiers militaires. ? Apportez des têtes, des têtes ! Bouchez les conduites d'eau crevées avec la tête du premier Bédouin que vous rencontrez ?, lan?ait le général Bugeaud à ses officiers. ? Tuez tous les hommes jusqu'à l'?ge de quinze ans ?, ordonnait à sa suite le général de Montagnac avant de trouver la mort en [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler outlet[/url] 1845 à la bataille de la Tafna remportée par les troupes de l'émir Abdelkader. Rien ne fut épargné aux Algériens, pas même les enfumades de populations organisées par les généraux Pélissier, Cavaignac et Saint-Arnaud. ? Je fais boucher hermétiquement toutes les issues et je fais un vaste cimetière ?, écrivait-il après avoir enfumé un millier de personnes dans les grottes de Ténès à l'ouest d'Alger, le 8 ao?t 1845. ? L'ordre avait été donné de faire une guerre de dévastation et il fut rigoureusement exécuté (...). Femmes, enfants tués, maisons br?lées, arbres coupés au pied, rien ne fut épargné ?, écrivait en 1883 Paul Gafarrel. ? Autour des villes c?tières (...) les indigènes ont disparu ?, constatait alors l'historien E. F. Gautier. La guerre s'achève avec la conquête de la Kabylie en 1857. De 3 millions d'habitants en 1830, l'Algérie n'en comptait plus alors qu'à peine 2 millions.
la France et l'Espagne ont d? utiliser d'énormes moyens : 450 000 hommes, 24 escadrilles d'aviation dirigés par le général Pétain pour venir à bout en 1926
Le 5 juillet 1830, après 20 jours de combat, Alger tombe aux mains des Fran?ais. Le traité signé avec le dey Hussein, garantissant aux habitants ? le respect de leur liberté, de leur propriété, de leur religion. ?, est vite violé. La ville est saccagée et pillée par l'armée fran?aise. Ce forfait a un profond écho dans l'arrière-pays d'Alger qui se prépare à faire face aux forces d'occupation.




? L'Algérie de papa ?
En fait, comme l'observait Pierre Bourdieu qui avait effectué plusieurs séjours en Algérie, ? l'Européen crée un environnement qui lui renvoie son image et qui est la négation de l'univers ancien, un univers où il ne se sent plus étranger, où par un renversement naturel, l'Algérien [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]giubbotti peuterey[/url] finit par appara?tre comme étranger (...). Tout au long de l'histoire de la colonisation, l'Arabe s'éloigne (...). L'Européen conna?t de moins en moins les populations autochtones, à mesure que s'institue cette sorte de ségrégation de fait, fondée sur les différences de niveau de vie et sur la ségrégation économique ?. Et de conclure : ? La situation coloniale crée le "méprisable" en même temps que le mépris ; mais elle crée aussi la révolte contre le mépris. ?
Bibliographie
des colons, va permettre d'étendre la colonisation. Le nombre d'Européens passe à 376 000 en 1881. 200 villages sont créés. Après l'insurrection des Ouled Sidi Cheikh, en 1881, dans l'Ouest algérien, les colons d'Algérie, devenus en l'espace de cinquante ans une véritable force politique (ils disposaient de députés au Parlement fran?ais), imposent leurs volontés. Les Algériens sont désormais soumis à un régime d'exception, avec le Code de l'indigénat, promulgué en 1881, qui restera en vigueur jusqu'en 1945 : internements et déportations sans jugement dans le Sud algérien, séquestres collectifs, obligation d'un permis de circulation d'un village à un autre, amendes, droit de réunion supprimé, interdiction de toute activité politique et syndicale. En un mot, les Algériens sont privés de droits, considérés comme des non-citoyens et prisonniers dans leur propre pays.
Même la promesse d'une autodétermination promise par de Gaulle en contrepartie d'un engagement des Algériens contre le nazisme (150 000 Algériens y prendront part) n'est pas tenue. En revanche, en remerciement des sacrifices consentis, c'est par la répression que répondra la France coloniale : le 8 mai 1945, plusieurs dizaines de milliers d'Algériens trouveront la mort à Sétif, Guelma et Kherata pour avoir revendiqué l'indépendance. Une répression qui créera une situation irrémédiable. D'autant que le statut des Algériens, malgré l'abolition du Code de l'indigénat en mars 1944, n'a guère connu d'amélioration. En effet, le statut de l'Algérie de 1947 instaure le système du double collège pour l'élection d'une Assemblée algérienne de 120 membres : 60 députés pour le collège européen (400 000 électeurs) et 60 pour le collège algérien (1,6 million d'électeurs, les femmes étant écartées du droit de vote). Autrement dit, pour une population de 9 millions d'habitants dont 1 million d'Européens, la voix d'un Fran?ais d'Algérie a huit fois plus de valeur que celle d'un Algérien ! Telle est la réalité de ? l'Algérie de papa ? que chantaient les colons.
Mostefa Lacheraf, Algérie, société et nation, Maspéro.




de l'armée espagnole en juillet 1921 (5 000 Espagnols sont faits prisonniers),
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